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Venus d’ailleurs

Présentation de Venus d’ailleurs

Fiche de présentation de « Venus d’ailleurs »

« Venus d’ailleurs» est une réflexion sur les difficultés d’intégration des immigrés venant de pays en voie de développement. J’ai essayé de décrire ce que peut ressentir une personne étrangère qui arrive dans notre pays et cherche à s’intégrer dans un environnement défavorable et parfois hostile. J’ai cherché à exprimer les sentiments qu’un émigré peut éprouver, depuis la solitude, l’abandon, l’inquiétude et jusqu’à l’angoisse de subsister.

Comme tout être humain, l’étranger est à la recherche d’un peu d’humanité, de fraternité , d’amour et de paix . Dans le contexte actuel, pour faire exister la poésie, il faut qu’elle vienne de la tourmente des peuples, en ce sens elle doit être POPULAIRE


Quelques poèmes de VENUS D’AILLEURS

L’exilé

Marcher vers l’au-delà

D’une terre inconnue

S’éloigner des êtres aimés

Pas à pas dans le désert de la rue

Avancer seul, se sentir perdu,

A la recherche d’un port,

Amarrer ses sentiments et son corps

Sur le quai d’arrivée,

Privé de tout sans fin,

Jusqu’à devenir plus rien.

Seule l’enveloppe du corps

Se résume à exister encore

L’esprit est en roue libre

Lorsque la rue est vide

                           Nicole Dubromer(2015)


Assis sur le bitume

Toute la journée je fume,

Je regarde s’élever

Des volutes de fumée

Dans un voile de brume

Je sens le jour se lever

Soudain passe une fille

Dans un rayon doré

Le ciel est noir

Noire est ma peau

C’est du satin dans un écrin,

Enfermé dans un ghetto,

La fille m’a souri

Tout s’est éclairé

Dans une lueur rosée

La fleur est déjà passée

     Nicole Dubromer (La Nouvelle Pléiade 2015)


Elle en a vu des galères

Elle en a vu des galères, des fins de mois

Difficiles, elle en a vu des misères,

Des peurs, des chagrins, des colères,

Attendu l’homme imbibé d’alcool, tard le soir

Elle n’a pas vu tous ces chemins en péril,

Chemins glissants, sentiers d’argile

Où les pas s’embourbent après la pluie

Elle n’était pourtant pas si fragile !

Petit bouchon de liège flottant sur les marécages

Sans soutien, elle a traversé tous les orages

Lorsque l’éclair et le tonnerre font rage,

Des perles de pluie glissent sur son corsage

L’oiseau épuisé de fatigue se pose,

Rejoint ses petits dans son nid, porte close

Les pleurs de l’oiselle pleins d’amertume

Se tarissent, lentement son cœur se consume…

   Nicole Dubromer (Edition des Poètes Français 2015)


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